L'observation des occultations stellaires est une technique puissante pour étudier les propriétés physiques et dynamiques des astéroïdes, et son efficacité est fortement renforcée par la disponibilité des catalogues de la mission Gaia de l'ESA. Cependant, les astéroïdes géocroiseurs (NEA) représentent toujours un défi car ils se déplacent rapidement et sont petits, ce qui produit des événements plus courts et des ombres projetées au sol beaucoup plus étroites. Pour atteindre les géocroiseurs grâce à cette technique, un projet appelé Asteroid Collaborative Research via Occultation Systematic Survey (ACROSS), dirigé par Paolo Tanga, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur, laboratoire Lagrange (Université Côte d'Azur-OCA-CNRS) a été soutenu par le programme Discovery de l'ESA. ACROSS a été sélectionné dans le cadre d'un appel à projet sur la plateforme ouverte d'innovation spatiale de l'Agence, qui recherche des recherches spatiales innovantes à soutenir.
Les bras spiraux de notre Galaxie, la Voie Lactée, ont un impact capital dans la composition chimique des étoiles. Ce résultat récemment découvert, est fondamental pour l’étude de notre Galaxie et des éléments chimiques qui composent les étoiles mais aussi la Terre et les êtres vivants. L’étude qui a amené à cette conclusion a été mené par une équipe de chercheuses et chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur-Université Côte d’Azur-CNRS (Nice, France) et de l’Observatoire de Turin (Italie). Cette équipe a été coordonnée par Eloisa Poggio, chercheuse italienne qui bénéficie d’une bourse post-doctorale Européenne Marie-Curie à l’Observatoire de la Côte d’Azur.
Mardi 27 septembre à 1h15 du matin, un vaisseau de l'agence spatiale américaine a heurté l'astéroïde Dimorphos à une vitesse de plus de 20 000 km/h pour le faire dévier de sa trajectoire. Dimorphos (160 m de diamètre) est le satellite de l'astéroïde Didymos (780 mètres de diamètre). De nombreux chercheurs de l'Observatoire de la Côte d'Azur sont impliqués dans cette mission, de sa conception aux études scientifiques qu'elle va permettre. Patrick Michel, directeur de recherche CNRS au laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d'Azur-Université Côte d'Azur- CNRS), investigateur principal de la mission HERA de l'Agence Spatiale Européenne, nous explique la mission DART. La mission HERA aura pour but d'observer les résultats de la réussite de la mission DART.
Un ensemble de séminaires concernant l'exploration des données du catalogue Gaia DR3 sur le système solaire sera présenté à l'Observatoire de la Côte d'Azur à Nice le 15 septembre 2022. Un accès à dstance sera possible pour que tous les chercheurs intéressés puissent suivre les présentations et participer activement aux discussions. Toutes les informations (English) en suivant ce lien.
Une fois de plus le James Webb dépasse nos attentes en termes de performance, et ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension des exoplanètes.
Un grand nombre de petits astéroïdes semble avoir une forme de toupie et la plupart ayant cette forme sont accompagnés d’une petite lune, formant un système binaire. Les astéroïdes binaires représentent environ 15% de la population des petits astéroïdes. Plusieurs études ont montré que la forme de toupie est la conséquence du processus qui conduit à la formation d’une lune. Pourtant, des astéroïdes ayant cette forme, tels que les astéroïdes riches en carbone Bennu et Ryugu, visités par les missions OSIRIS-REx de la NASA et Hayabusa2 de la JAXA, respectivement, ne sont pas accompagnés d’une lune. Pourquoi n’ont-ils pas de lune, en dépit de leur forme, et comment cela est-il relié à leurs propriétés internes et à leurs évolutions ? Et qu’est-ce que cela nous dit sur l’intérieur de ces objets ?
La mission spatiale Comet Interceptor vient d’être adoptée par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) pour être la prochaine mission d’exploration du système solaire. Développée en collaboration avec l’agence spatiale japonaise (JAXA), plusieurs agences spatiales nationales et centres de recherches en Europe, dont le CNES et le CNRS, Comet Interceptor sera la première mission spatiale à visiter une comète issue des confins du système solaire, voire hors du système solaire. Une particularité unique de cette mission spatiale sera de rester en attente dans le système solaire avant de fondre vers cette comète. Une telle comète ne pourra être découverte que dans quelques années et potentiellement après que Comet Interceptor quittera la Terre. À Nice, l’Observatoire de la Côte d’Azur joue un rôle majeur dans cette mission.
Les astéroïdes les plus communs dans le système solaire sont ceux similaires aux chondrites carbonées. Ces petits corps présentent un caractère « primitif » car non différencié. Ce sont les objets idéaux pour mieux contraindre les conditions physico-chimiques et dynamiques du système solaire en formation. Il est donc fondamental de caractériser finement les processus contrôlant leur dynamique de surface pour pouvoir séparer ce qui dépend de leurs propriétés primitives ou de leur évolution à l’échelle de milliards d’années. Cependant, peu d’échantillons sont connus à la surface de la Terre car les météorites venant de ces astéroïdes sont très facilement désintégrées durant la rentrée atmosphérique.
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