La surface bouillonnante des étoiles géantes massives fait vaciller leurs positions observables sur le ciel. Une équipe internationale d'astrophysiciens a réalisé des simulations détaillées des mouvements du gaz dans les couches atmosphériques de ces étoiles et les a comparées aux données de haute qualité de l'amas stellaire de Persée. Ils ont constaté que les structures de surface pourraient en effet expliquer une grande partie de l'incertitude des observations.
In its visit to Psyche, NASA hopes to glimpse the center of the Earth. NASA’s mission to the solar system's largest metallic asteroid promises to show us the iron-nickel core of a dead planet. New research, however, hints that this asteroid is much more. The article was written by Megan I. Gannon for the journal Popular Science. Guy Libourel, professor at the Université Côte d'Azur, and Mark Wieczorek, senior scientist CNRS, lagrange laboratory (CNRS-UCA-OCA) have contributed to this research.
L’abondance des cratères sur la surface des corps célestes permet de fournir une estimation de l’âge de cette surface, sur la base du temps qu’il a fallu pour qu’elle les accumule. A partir de l’analyse détaillée des cratères reposant sur la surface de l’astéroïde Bennu, une étude à laquelle a participé un chercheur du laboratoire Lagrange (CNRS-Université Côte d'Azur-Observatoire de la Côte d'Azur) montre que cette surface est bien plus jeune (d’un facteur 15) que précédemment estimé. Pour cela, les auteurs ont poussé le réalisme du calcul de l’interaction d’un projectile avec la surface de Bennu, conduisant à une révision de la relation entre la taille d’un projectile à l’origine d’un cratère et la taille de celui-ci. Selon la relation utilisée, l’estimation de l’âge d’une surface peut ainsi varier de plusieurs ordres de grandeur. Par ailleurs, la différence entre l’âge de la surface et celui de l’astéroïde, bien plus ancien, indique que des processus de renouvellement de la surface sont actifs, la rendant apparemment plus jeune que l’astéroïde dans sa totalité. Ces résultats, paru dans Nature Geoscience le 7 avril 2022, qui soulignent l’incroyable richesse et activité géologique des petits astéroïdes, contribuent à reconstituer l’histoire complexe de l’astéroïde et les échelles de temps de son évolution depuis sa formation à partir de la destruction d’un plus gros corps dans la ceinture des astéroïdes entre Mars et Jupiter.
Le projet ANAtOLIA eb collaboration avec l'Agence Spatiale Européenne vient de passer une étape importante. En effet, après une année d'études et de développement, la station ANAtOLIA est maintenant installée depuis plus d'une semaine sur le site de Calern à proximité des stations CATS et MéO (voir photo ci-dessous). Cette station restera sur Calern pendant une année pour subir tous les tests sur le ciel et intercalibrations avec la station CATS. Pendant cette période une deuxième copie de la station ANAtOLIA sera développée et également intercalibrée avec la station CATS. Les deux copies de la station ANAtOLIA seront ensuite envoyées et installées pour une campagne de 24 mois sur trois sites européens sélectionnés à l'issue d'une étude menée avec nos partenaires dans le consortium et l'ESA.
Des chercheurs du laboratoire Lagrange (CNRS - Université Côte d’Azur – OCA), membres de l’équipe scientifique de la mission Hayabusa2 (JAXA), ont participé à la première confrontation des données prises par la sonde lors des récoltes d’échantillons de l’astéroïde Ryugu et celles provenant de l’analyse des échantillons amenés sur Terre. Collectés en deux endroits de la surface de Ryugu, ces échantillons révèlent bien toute la diversité et les différentes caractéristiques du matériau constituant cet astéroïde primitif. Les résultats sont publiés dans le journal Science .
Une équipe internationale de chercheurs lève le voile sur la localisation du trou noir central au cœur de la galaxie Messier 77. Ce travail a été possible grâce à l’avènement de l’instrument MATISSE construit en France pour le très grand interféromètre de l’observatoire européen austral (VLTI à l’ESO). L’équipe internationale, menée par l’Observatoire de Leiden, le laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA) et l'Observatoire de la Côte d’Azur, a réalisé une cartographie thermique de la poussière au cœur de la galaxie Messier 77, ce qui a permis de débusquer le trou noir super massif qui s’y dissimule.
Une équipe internationale de chercheurs comprenant des astrophysiciens de l'Observatoire astronomique de Strasbourg, de l'Observatoire de la Côte d'Azur et de l'Observatoire de Paris a découvert les restes d'un amas stellaire dont les étoiles ont en commun d'être exceptionnellement déficientes en éléments plus lourds que l’Hydrogène et l’Hélium. Comme les générations successives d'étoiles enrichissent en éléments lourds le gaz interstellaire d'où naissent les futures étoiles, cet amas doit s'être formé à partir de générations d'étoiles très précoces et constitue une relique remarquable d'une époque où les toutes premières structures stellaires s'assemblaient. On ignorait l'existence d'amas d'étoiles aussi peu polluées en élément lourds ‒ certaines théories supposaient même que leur formation était impossible, d'autres qu'ils avaient déjà tous disparus ‒ ce qui fait de cette découverte un élément clé pour notre compréhension de la formation des étoiles dans l'Univers primordial.
La formation des petits corps du système solaire, tels que les astéroïdes, ou les « planétésimaux » (les ancêtres des planètes) demeure mystérieuse. Si la communauté s’accorde à penser qu’elle est le résultat de la concentration d’amas de poussières dans le disque protoplanétaire, qui s’effondrent sous leur poids, il demeure une grande incertitude sur l’endroit et le moment de cette formation...
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