Les spectres stellaires collectés par l’instrument RVS de Gaia contiennent une foison d’informations sur les propriétés des étoiles de la Voie Lactée. Cette animation, mise en avant sur le site web de l'ESA, illustre la diversité des spectres observés et notamment la présence de diverses absorptions (appelées raies) atomiques et moléculaires.
Les « mushballs », des grêlons géants et gluants fabriqués à partir d'un mélange d'ammoniac et d'eau, pourraient être à l'origine d'une anomalie atmosphérique sur Neptune et Uranus. Anomalie qui laisse les scientifiques perplexes. Une étude présentée par Tristan Guillot, directeur de recherche CNRS, laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA) au congrès scientifique Europlanet (EPSC) 2021 montre que les « mushballs » pourraient être très efficaces pour transporter l'ammoniac dans les profondeurs de l'atmosphère des géantes de glace, cachant le gaz sous des nuages opaques.
Like many other galaxies, our home galaxy, the Milky Way, is characterised by large-scale spiral arms. However, our Solar System is embedded in the Galactic disc, making the large-scale mapping of the Galaxy a quite difficult task. As a consequence, there is currently no consensus about their properties. For example, we don't know exactly how many spiral arms are present in the Galactic disc, or where exactly they are located.
Soutenu en France par le CNRS, l’Observatoire de Paris – PSL et l’Observatoire de la Côte d’Azur, le spectrographe WEAVE est arrivé à destination aux Canaries. Ce nouvel instrument répondra aux besoins de la communauté astronomique qui se dote ici d'un outil plus efficace pour observer l’Univers. Les tests de ses composants ont confirmé l’excellence de ses capacités et il devrait commencer à observer le ciel en octobre 2021.
L'Union Astronomique Internationale est chargée de nommer officiellement les corps célestes, dont les astéroïdes, les étoiles, les planètes, les objets interstellaires... Les noms choisis pour les astéroïdes mettent souvent à l'honneur des scientifiques qui ont contribué à l'avancée des connaissances de ces petits corps. Les chercheurs de l'UMR Lagrange, expérimentés, jeunes doctorants ou post-doctorants de passage, voient régulièrement leur nom attribué à un astéroïde par exemple, en reconnaissance de leurs travaux de recherche.
Bételgeuse, l’épaule droite du fier Orion qui règne sur le ciel d’hiver, a mis les scientifiques sur des charbons ardents pendant plusieurs mois. Étoile rougeâtre, avec une couleur bien identifiable à l’œil nu surtout en comparaison avec la bleue Rigel, le pied gauche du guerrier, Bételgeuse a vu sa luminosité affaiblie pendant plusieurs mois pendant l’hiver 2019-2020.
Les lunes des planètes qui n'ont pas d'étoile mère peuvent posséder une atmosphère et conserver de l'eau liquide. Des astrophysiciens de l'université Ludwig-Maximilian de Munich, de l'université de Concepción au Chili, du laboratoire Lagrange (CNRS-Université Côte d'Azur -Observatoire de la Côte d'Azur) et de l'université de Tokyo ont calculé que ces systèmes pourraient abriter suffisamment d'eau pour rendre la vie possible - et la maintenir.
Cordonnée par Zeinab Khorrami, chercheuse qui a réalisé son doctorat à l’Observatoire de la Côte d'Azur (OCA), une équipe internationale de scientifiques, dont des chercheurs de l’OCA, a étudié un amas d’étoiles situé dans le Grand Nuage de Magellan, galaxie voisine de notre propre Voie Lactée. L’amas R136 se trouve à l’intérieur de la nébuleuse de la Tarentule, plus précisément dans 30 Doradus, une région de formation stellaire. Il a comme particularité d’être extrêmement jeune et de contenir les étoiles les plus massives connues dans l’Univers local. Il constitue donc un endroit unique pour étudier la formation d’étoiles massives et leur évolution.
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