Data from ESA’s exoplanet mission Cheops has led to the surprising revelation that an ultra-hot exoplanet that orbits its host star in less than a day is covered by reflective clouds of metal, making it the shiniest exoplanet ever found. Aside from the Moon, the brightest object in our night sky is planet Venus, whose thick cloud layer reflects around 75 % of the Sun’s light. By comparison, Earth only reflects around 30 % of incoming sunlight.
L'étude, dirigée par le Dr Siemen Burssens de la KU Leuven, en Belgique, réalisée par une équipe internationale dont fait partie Nicolas Nardetto, chercheur CNRS au laboratoire Lagrange (Université Côte d’Azur – Observatoire de la Côte d’Azur – CNRS) et publiée dans Nature Astronomy, applique la technique de l'astérosismologie pour déterminer les paramètres fondamentaux (rayon, température, masse, âge et rotation) d'une étoile variable récemment découverte, connue sous le nom de HD 192575.
There’s an intriguing exoplanet out there – 400 light-years out there – that is so tantalizing that astronomers have been studying it since its discovery in 2009. A year for WASP-18 b, one orbit of star (slightly larger than our Sun), takes just 23 hours. There’s nothing like it in our solar system. In addition to observatories on the ground, NASA’s Hubble, Chandra, TESS, and Spitzer space telescopes have all been used to observe WASP-18 b, an ultrahot gas giant 10 times more massive than Jupiter. Now astronomers have taken a look with NASA’s James Webb Space Telescope and the « firsts » keep coming. The discovery : A team of international scientist, including Vivien Parmentier from the Observatoire de la Côte d'Azur, identified water vapor in the atmosphere of WASP-18 b, and made a temperature map of the planet as it slipped behind, and reappeared from, its star. This is known as a secondary eclipse. Scientists can read the combined light from star and planet, then refine the measurements from just the star as the planet moves behind it.
La médaille Runcorn-Florensky 2023 de l’European Geophysical Union est décernée à Tristan Guillot pour ses contributions fondamentales à l’étude de la formation, de l’intérieur et de l’atmosphère des planètes géantes et des exoplanètes, et pour son leadership inspirant dans de multiples domaines des sciences planétaires. Tristan Guillot est directeur de recherche CNRS, au laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur - Université Côte d'Azur - CNRS).
An international scientific team, including Côte d'Azur University Professor Vivien Parmentier, has gained new insights into the atmosphere of a « mini-Neptune », a common type of planet in the galaxy but about which little is known. Vivien Parmentier's contribution was to develop the theoretical models that determined that a heavy atmosphere is necessary to reduce heat transport from the day side to the night side of the planet.
Astrid Lamberts, chargée de recherche CNRS, partage son temps entre les laboratoires Lagrange (Université Côte d'Azur - Observatoire de la Côte d'Azur - CNRS) et Artémis (Université Côte d'Azur - Observatoire de la Côte d'Azur - CNRS) où elle est astrophysicienne, spécialiste des ondes gravitationnelles. Détectées pour la première fois en 2015 par la collaboration LIGO/Virgo lors de la fusion de deux trous noirs, des restes d’étoiles bien plus lourdes que le Soleil, les ondes gravitationnelles étaient prédites par la relativité générale d’Einstein. Leur détection constitue un nouveau moyen d’étudier l’Univers. Si on compare les télescopes à des yeux, les détecteurs d’ondes gravitationnelles sont plutôt des oreilles et depuis quelques années on peut entendre les sons de l’Univers lorsque deux trous noirs ou étoiles à neutrons fusionnent.
À ce jour, malgré le nombre considérable de découvertes d'exoplanètes, la formation et les propriétés des planètes géantes restent un mystère. Les exoplanètes géantes sculptent les jeunes systèmes exoplanétaires et pourraient déterminer si des planètes plus petites, semblables à la Terre, sont capables d'abriter la vie. L'observation et la caractérisation des propriétés des jeunes exoplanètes sont cruciales pour aider les scientifiques à comprendre de quoi sont faites les exoplanètes géantes et en quoi elles diffèrent de Jupiter et Saturne et comment elles se sont formées.
L'eau liquide est un élément essentiel à l'apparition de la vie sur Terre. On suppose qu'il en est de même sur d'autres planètes, et c'est pourquoi on définit souvent la « zone habitable » comme la région autour d'une étoile où les planètes (et leurs lunes éventuelles) ne seraient ni trop chaudes ni trop froides pour avoir de l'eau liquide. Mais il existe aussi des planètes qui n'ont pas d'étoile compagnon : éjectées de leur système, ces « planètes flottantes » errent dans notre galaxie dans une obscurité presque totale. En l'absence de rayonnement stellaire direct, la présence d'eau liquide sur ces planètes semble impossible. Cependant, sur les lunes en orbite autour de ces objets errants semblables à Jupiter, la force de marée exercée par leur planète hôte pourrait, en principe, fournir l'énergie nécessaire à la présence d'eau liquide. La distance par rapport à la planète hôte et l'excentricité de l'orbite de la lune déterminent la quantité d'énergie libérée dans la croûte puis dans l'atmosphère.
UMR LAGRANGE
Observatoire de la Côte d’Azur
Boulevard de l’Observatoire
CS 34229 - F 06304 NICE Cedex 4
Tél. : +33 (0)4 92 00 30 11
Fax : +33 (0)4 92 00 30 33