Les galaxies spirales sont des objets fascinants, suivez leurs bras clairement définis, débordants d'étoiles, jusqu'à leurs centres, où peuvent se trouver de vieux amas d'étoiles et, parfois, des trous noirs supermassifs actifs... Seul le télescope spatial James Webb (JWST) peut fournir ces paysages aussi finement détaillés de galaxies proches dans une combinaison de lumière infrarouge proche et moyenne, et un ensemble de ces images a été rendu public aujourd'hui.
Depuis la première découverte en 1995 d’une planète autour d’une étoile autre que le Soleil, plus de 5000 exoplanètes ont été détectées. Cependant, les planètes petites et légères en orbite loin de leur étoile restent rares et particulièrement difficiles à détecter. C'est la découverte d'une telle planète qui est annoncée aujourd'hui, autour de l’étoile HD88986. Ce type de détections mènera à celle de planètes jumelles de la Terre autour d'étoiles semblables au Soleil.
Nous savons que le Système Solaire s'est formé il y a 4,5 milliards d'années à partir d’un disque de gaz et de poussière qui entourait le Soleil. Pour retracer l’histoire de la formation des planètes, les astronomes plongent dans le passé en observant des disques similaires autour d’étoiles naissantes (disques protoplanétaires).
Le 1er novembre 2023, la sonde Lucy de la NASA a survolé non seulement son premier astéroïde, mais ses deux premiers. Les premières images renvoyées par Lucy révèlent que le petit astéroïde de la ceinture principale Dinkinesh est en fait une paire binaire. Cette rencontre n'était pas prévue à l'origine...
Le James Webb Space Telescope de la NASA a observé l'exoplanète WASP-80 b lors de son passage devant et derrière son étoile hôte, révélant des spectres indiquant une atmosphère contenant du méthane et de la vapeur d'eau. Alors que la vapeur d'eau a été détectée dans plus d'une douzaine de planètes à ce jour, le méthane - une molécule que l'on trouve en abondance dans les atmosphères de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune dans notre système solaire - est resté insaisissable dans les atmosphères des exoplanètes en transit lorsqu'on l'étudie à l'aide de la spectroscopie spatiale. Taylor Bell, du Bay Area Environmental Research Institute (BAERI), qui travaille au centre de recherche Ames de la NASA, dans la Silicon Valley en Californie, et Luis Welbanks, de l'Arizona State University, nous en disent plus sur l'importance de la découverte du méthane dans les atmosphères des exoplanètes et expliquent comment les observations du satellite Webb ont facilité l'identification de cette molécule longtemps recherchée. Ces résultats ont été récemment publiés dans la revue scientifique Nature. Vivien Parmentier, enseignant-chercheur de l'Observatoire de la Côte d'Azur, a participé à l'analyse et à l'interprétation des données. Maintenant que ce premier aperçu des données est publié, il va, avec le doctorant Nishil Mehta à l'Observatoire de la Côte d'Azur, étudier l'interaction entre la chimie et la circulation atmosphérique à l'aide de modèles tridimensionnels complexes.
« Nous sommes tous des poussières d'étoiles », disait Carl Sagan en 1980. Nous avons encore beaucoup de mal à comprendre les mécanismes de formation de la poussière d'étoiles et les éléments qui composent l'Univers. Bételgeuse fait partie de ces étoiles productrices de poussière : une supergéante rouge. Elle a connu un évènement unique appelé le grand assombrissement correspondant à une baisse importante de sa brillance entre novembre 2019 et mars 2020.
Le mardi 10 octobre 2023, une version intermédiaire des données Gaia sera publiée entre DR3 (juin 2022) et DR4 (fin 2025). Celle-ci a occupé les chercheurs.es et les ingénieurs.es de l'équipe Gaia à Nice ! Pour expliquer les propriétés et les principaux résultats de ces données, cinq articles de recherche seront publiés en même temps (voir le lien ci-dessous). Pour trois d'entre eux, des chercheurs de l'Observatoire de la Côte d'Azur figuraient parmi les auteurs principaux. Ils couvrent des sujets très différents, du système solaire aux quasars lointains.
Un groupe d'astronomes dirigé par Daniel Sheward du département de physique de l'université d'Aberysywth, ainsi que des collaborateurs de l'Observatoire de la Côte d'Azur et de l'Institut de Physique du Globe, en France, ont démontré pour la première fois qu'il était possible de rechercher des éclairs d'impact sur la Lune. En effet, les astronomes peuvent rechercher ces événements raresà l'aide d'un télescope, pendant la journée, prolongeant ainsi de manière significative la période d'observation.
UMR LAGRANGE
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